Au départ de chacune des créations de Grégoire Vorpe il y a une réflexion concernant la technique. C’est donc le “comment”, plutôt que le “quoi”, qui est à l’origine de chaque œuvre. L’artiste aime varier les plaisirs, et de fait les méthodes : tampon encreur, crayon à l’huile, peinture acrylique, collages de plastique, de Lego ou d’étiquettes. En voyant les tableaux de Grégoire dans une même pièce on pourrait penser qu’il s’agit de créations émanant de plusieurs artistes. Dans tous les cas, ses œuvres ont un dénominateur commun : il s’agit d’une multitude de petits éléments qui donnent naissance à un ensemble supérieur.

Le second aspect du processus de création concerne le message. Chacune des œuvres fait référence, de façon plus ou moins évidente, à une dérive de notre société: errements de la mondialisation, intelligence artificielle, pollution liée au plastique, ingérence des marques, appauvrissement de l’écosystème, etc. Sans être un militant de la première heure, Grégoire Vorpe fait en sorte que ses créations suscitent le questionnement, ouvrent un débat.

Une fois la technique et le sujet déterminés, Grégoire met toute son énergie dans la réalisation. Celle-ci est précise et fastidieuse. Il aime que le résultat reflète un investissement en temps et surtout laisse transparaitre la passion qu’il met dans ses réalisations.

Quant à l’esthétique générale des œuvres, l’artiste a le souhait qu’elle soit harmonieuse et crée de l’enthousiasme et de l’émotion.